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mercredi 9 octobre 2013

Timothée de Fombelle



l'histoire :
Tobie et sa famille appartiennent au peuple de l'arbre qui réside dans un vénérable chêne, ruche de vie. Le jeune héros mesure un millimètre et demi, ce qui lui rend la vie bien difficile. Le père de Tobie, grand savant, refuse de révéler sa dernière découverte scientifique pour transformer la sève de l'arbre en énergie motrice, ce qui pourrait bouleverser non seulement leur vie à tous mais aussi les projets de certains membres du Grand Conseil... Furieux, le Grand Conseil a condamné les Lolness à l'exil dans les basses branches, territoire sauvage. Le jeune héros va se retrouver propulsé seul dans de terribles aventures... Puis Tobie rencontrera Elisha...





Ce premier tome de Tobie Lolness a été récompensé par de nombreux prix :
-Prix VERSELE 2008, "label", catégorie "Cinq chouettes" (13-14 ans).
-Prix Sorcières 2007.
-Grand Prix de l'imaginaire 2007.
-Prix Andersen 2007 (Italie).
-Prix Tam-Tam / Je Bouquine 2006.
-Prix Lire au collège 2006.
-Prix 12-14 de littérature pour adolescents, décerné par le Salon du livre de Brive-la-Gaillarde. 
-Prix Ibbylit - catégorie roman, décerné par le Salon du livre de jeunesse de Namur.
-Grand Prix de l'Imaginaire 2007 - catégorie roman jeunesse 
-Prix Saint Exupéry 2006 - catégorie roman (ce prix «couronne des œuvres littéraires destinées à la jeunesse dont les thèmes et l'inspiration exaltent les qualités d'enthousiasme, d'optimisme et de générosité qui furent celles d'Antoine de Saint-Exupéry»).
-Prix Millepages jeunesse 2006.



J'ai lu ce roman il y a quelques années et je m'en souviens encore. Ce livre jeunesse est magnifique, c'est une fabuleuse aventure dans l'infiniment petit. L'avantage est qu'il peut être aussi lu par les parents et sincèrement, j'ai adoré du début à la fin.
L'intrigue démarre très vite, on est de suite plongé dans l'action.
Il se cache au creux des écorces,
 court parmi les branches, Tobie fuit, traqué par les siens...
Tobie Lolness ne mesure pas plus d'un millimètre et demi.
 C'est est un petit garçon curieux et espiègle qui appartient au peuple qui habite le grand chêne 
depuis le nuit des temps. 
L'auteur délivre les secrets avec parcimonie pour nous tenir en haleine et ça fonctionne très bien.
C'est un conte extraordinaire où sont réunis tous les ingrédients, solidarité, amitié, amour, persévérance face à la cruauté, à l'égoïsme, à l'avidité...
Ce chêne sur lequel vit Tobie, sa famille et son peuple est l'allégorie de notre planète et des hommes qui la peuplent.

Tentez l'aventure, vous en reviendrez conquis!





Et si vous avez aimé, continuez l'aventure avec le 2ème tome, "les yeux d'Elisha".


lundi 7 octobre 2013

Risotto aux cèpes



La saison des cèpes a commencé ! La cueillette a été fructueuse. Ce fut l'occasion de préparer un délicieux risotto. Je vous livre ici ma recette. Régalez-vous!



pour 4 personnes
Les ingrédients :
  • 250 g de riz pour risotto
  • 300 g de cèpes nettoyés et coupés en morceaux
  • 1l de bouillon de volaille
  • 1 grosse échalote émincée
  • 70 g de beurre
  • 50 g de parmesan rapé
  • 15 cl de vin blanc
  • du persil haché
  • du sel et du poivre du moulin

Dans une casserole, préparez le bouillon, 1 litre d'eau et 2 cubes de bouillon de volaille à délayer
Faites bouillir...
Dans une cocotte, faites fondre une noisette de beurre et faites-y revenir l'échalote émincée.
Ajoutez le riz et faites cuire pendant 2 à 3 minutes à feu vif. 
Versez le vin blanc et mélangez.
Versez du bouillon chaud sur le riz,  il doit être recouvert.
Faites cuire le risotto à feu moyen pendant 20 minutes en remuant, ajoutez du bouillon chaque fois qu'il est absorbé.
Dans une poêle, faites revenir les cèpes dans une noisette de beurre, ajoutez le persil en fin de cuisson,il ne doit pas cuire.
Ajoutez les cèpes environ en fin de cuisson. 
Retirez du feu, ajoutez le parmesan râpé. 
Servez avec une viande blanche, une volaille et un vin blanc de préférence, un Chardonnay par exemple.









dimanche 6 octobre 2013

Abbaye de la Frénade


¯Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette¯

Ce dimanche, malgré un temps maussade, nous sommes allés faire une grande balade à vélo, l'homme et moi. Nous suivons "le chemin Boisné" (ancienne vois romaine).
Au détour d'un chemin, nous avons aperçu, au loin, comme une façade d'église en ruine.


Nous avons suivis le fléchage "abbaye".
Quelle ne fut notre surprise de voir un tel monument, visiblement en réfection, les vestiges d'une abbaye datant de 1148 ! 
Il suffit de faire le tour de l'édifice pour se rendre compte du magnifique travail de remise en état. Celui-ci est situé à la Frénade, commune de Merpins en Charente.
Je ne connaissais pas cet endroit, et vous ?






D'abord bénédictine puis cistercienne, l'abbaye de la Frenade fut fondée en 1148 par un groupe de moines venus d'Obazine en limousin, avec l'aide du seigneur Itier de Cognac.
Jusqu'à la guerre de cent ans, l'abbaye était prospère grâce aux privilèges et donations dont elle bénéficiait.
Entre 1473 et 1554, des abbés dont 3 membres de la famille St Gelais réalisèrent d'importantes réparations suite aux dévastations commises par les anglais.
Elle est très endommagée lors des guerres de religion et il ne reste que le mur sud de la nef du XIIe siècle et la salle capitulaire du début du XVIe siècle mais il ne reste rien du cloître.
Au-dessus se trouvait le dortoir des moines dont la porte, donnant accès à l'escalier est de style Renaissance avec le blason des Saint-Gelais et deux demi-médaillons non identifiés. 
Les vestiges sont classés monument historique depuis 1986.









Cliquer sur la photo pour ouvrir le diaporama













Un article dans le journal local  : http://www.charentelibre.fr/2011/03/04/l-abbaye-de-la-frenade-bientot-vedette-d-un-timbre,1024186.




Barbara Constantine


Et puis Paulette

L'histoire :
Une bouffée de confiance et d'espoir quand vient l'âge mûr. Tout commence par un violent orage, qui emporte la toiture de Marceline, recroquevillée dans sa solitude. Ferdinand, le voisin d'ordinaire si bourru, se décide à lui proposer l'hébergement. Depuis le départ de ses petits-enfants, installés à plusieurs kilomètres, il vit seul dans sa grande ferme vide. Débarque ensuite Guy, son meilleur ami, devenu veuf. Les soeurs  Lumière, terrorisées par un neveu qui tente de s'approprier leur maison, rejoignent rapidement le clan. Les voilà cinq à la ferme. De 67 à 95 ans. La cohabitation s'organise. Débordés par les soucis de santé de la plus âgée, ils recrutent une élève infirmière,Muriel, à qui ils offrent le gîte et le couvert contre quelques heures de soins par semaine. Et à la sortie du lycée agricole,Kim est engagé en échange de menus travaux au jardin potager. La vie en commun est semée d'inventions saugrenues et de mille et une surprises. Muriel, dont la taille s'arrondit et les nausées se multiplient, met bientôt au monde une petite fille… dont elle ne veut pas. Mais le club des cinq n'envisage pas les choses ainsi. Bébé Paulette sera très choyée ! Cette étonnante histoire tisse des liens improbables et pourtant évidents entre ceux qui, l'âge venant, ont besoin les uns des autres. Hymne au partage et à la solidarité, un roman sans équivalent qui mêle audacieusement la Poésie de la narration à la gravité du propos.                         



Un livre émouvant, des chapitres courts, des personnages attachants, une très jolie histoire de solidarité inter-générationnelle, beaucoup de tendresse, un roman très agréable à lire, une belle leçon de vie. Ce livre est comme un bonbon que l'on prend plaisir à sucer. Se lit très bien, j'ai mis 2 jours, une fois commencé, difficile de s'en détacher.

Je vous le recommande. Vous me direz si vous avez aimé...