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samedi 29 juin 2013

Marie-Bernadette DUPUY

Amours impossibles et secrets de famille : en Charente, les aventures semées d'embûches d'une jeune fille rebelle et d'un bagnard, à la fin du XIXe siècle.



Mon avis :  On est très vite happé par cette saga. Les personnages et notamment Claire et Faustine sont très attachants, l'ambiance de la vie rurale de la fin du XIXe siècle, rude mais généreuse, contribue largement à nous immerger dans les joies et les drames qui se jouent autour de ce moulin.



Le moulin du loup




Dans la vallée des Eaux-Claires, la jolie Claire, au tempérament rebelle, mène une jeunesse insouciante dans les ateliers du moulin où son père fabrique du papier et la campagne environnante où elle se promène avec le loup qu'elle a recueilli.
Bientôt, tout s'effondre : accablé de dettes, son père la promet en mariage au fils d'un riche propriétaire, à qui elle voue une haine farouche. Or, un soir, Claire rencontre Jean, un jeune bagnard en cavale. La passion va lier ces deux êtres que tout oppose. Mais il est des chaînes impossibles à briser...

Avec Le Moulin du loup, Marie-Bernadette Dupuy revient à ses racines charentaises, dans le cadre superbe de la vallée 
des Eaux-Claires, site mystérieux et chargé d'histoire.




Le chemin des falaises 




Claire, la fille du maître papetier Colin Roy, espère le retour de Jean Dumont, son premier amour, parti travailler au loin. Même si la vie les a séparés, le jeune homme lui a confié l’éducation de sa fille, Faustine, orpheline de mère. Au moulin du Loup, la vie poursuit son cours paisible en cette année 1905. Portée par son entourage, sa passion pour l’herboristerie et sa tendresse pour Faustine, Claire a trouvé un équilibre. Mais lorsque Jean revient, il est accompagné de Térésa, une femme tapageuse. Tous deux veulent récupérer Faustine…

Après Le Moulin du Loup, Le Chemin des falaises poursuit l’histoire touchante d’un couple dans la tourmente des sentiments, des drames de la vie et de la tragédie de la guerre.





La vallée des eaux claires

Attention: Marie-Bernadette Dupuy est éditée au Québec par la maison d'édition JCL. Ce qui fait que son livre au Québec s'intitule "Les tristes noces" et qu'en France il a pour titre "La vallée des eaux claires" édité par les Presses de la Cité et France Loisirs).


La vie n’est pas un long fleuve tranquille dans cette vallée des Eaux-Claires, théâtre des passions les plus tumultueuses ! La guerre est finie et, en cette année 1918, le Moulin du loup voit revenir ses hommes que les champs de bataille n’ont pas épargnés. 
Faustine, devenue institutrice, est promise à Denis alors que son cœur ne réclame que Mathieu. Claire voit Jean s’éloigner et son précieux moulin menacé de ruine... 
Troisième tome de la série initiée par Le Moulin du loup, Les Tristes Noces commence à la toute fin de la Guerre de 1914-1918. Après le retour de Jean et de Léon, sains et saufs, la vie cherche à reprendre son cours normal dans la vallée des Eaux-Claires. Faustine est maintenant institutrice dans un orphelinat d'Angoulème et doit se marier avec Denis Giraud, le riche héritier du domaine de Ponriant. Mais elle comprend vite qu'elle aime plutôt Matthieu, que sa famille considère comme son frère d'adoption. De leur côté, Jean et Claire connaissent encore des heures sombres. Lui n'a plus goût à travailler la terre, les horreurs qu'il a connues sur le front l'ayant profondément marqué. Quant à Claire, tout en tentant d'encourager son mari qui est presque totalement ruiné, elle décide de recueillir son jeune demi-frère Arthur, âgé de quatre ans, le garçon d'Étiennette. Or, la situation semble enfin s'améliorer quand le moulin est loué à un papetier anglais qui souhaite s'installer en France, William Lancester. Ce dernier, qui verse une avance qui sauve la famille de la ruine, profite rapidement des nombreuses absences de Jean pour courtiser Claire, de plus en plus distraite par ce jeu amoureux. 
Parallèlement, un double mariage est organisé: Faustine épouse Denis Giraud et Matthieu, qui suit des cours dans une école d'ingénierie, épouse Corentine Giraud, la sœur de Denis. L'avocat Bertrand Giraud apporte d'ailleurs son soutien financier à l'ouverture d'une institution pour orphelines que dirigera Faustine, sa belle-fille. 






Extrait :
"Le visiteur

Vallée des Eaux-Claires, mars 1905

L'homme marchait d'un bon pas. Il portait sur l'épaule un gros sac de toile bise² qui battait son dos à chaque enjambée. C'était une belle journée de fin d'hiver, froide et ensoleillée. Le printemps ne tarderait pas. Les saules s'ornaient déjà de bourgeons duveteux et les premiers pissenlits déployaient leurs feuilles dentelées.
Le voyageur jeta un regard vif sur les hautes falaises bordant le chemin, à sa droite. D'un œil plus inquiet, il contempla un instant les toitures d'une grande maison nichée dans un méandre de la rivière, que les gens du coin appelaient le Moulin du Loup. La bête en question était un des meilleurs chiens de la région, mais elle avait du sang de loup et, les nuits de neige, elle quittait les humains pour rôder dans les bois alentour.
« La cheminée fume, il y a quelqu'un ! » songea-t-il.
À cette pensée, il fit une grimace, se moquant de lui-même. Bien sûr qu'il y avait toujours du monde au moulin, au moins les ouvriers, la servante, le maître papetier, les enfants et le vieux Basile. Sans doute aussi Claire Roy, et une petite fille si chère à son cœur, Faustine."...


Pour la suite, achetez, empruntez ou  faites vous offrir cette magnifique trilogie, 
je vous la conseille vivement!
A bientôt.





mercredi 26 juin 2013

Meg CABOT

Deux vrais livres de filles!
J'avais emprunté le 1er à la bibliothèque, j'ai trouvé ce roman tellement sympa que j'ai acheté le 2ème!
Les couvertures sont trés gaies, colorées, l'histoire avec son côté "polar" , une ambiance trés américaine et une Heather, ex lolita, amoureuse de son proprio, un tantinet complexée, m'ont séduite. Il y a une vraie histoire avec son intrigue, de l'humour, un personnage principal sympathique et touchant. Y sont abordés le monde de la musique pour ados, le milieu universitaire américain, l'image de la femme et "l'imperfection physique"... où intelligence et rondeurs ne sont pas incompatibles... Bref,  une  irrésistible "friandise" à savourer... sans complexe!



Meg Cabot est née en 1967 à Bloomington, dans l’Indiana (États-Unis) où elle a grandi et fait ses études,  elle a été diplômée de l'Académie des Beaux-Arts.puis est partie pour New York. Après avoir exercé différents métiers, notamment celui de directrice adjointe d’une cité universitaire de New York, elle s'aperçoit que sa véritable passion est l'écriture. elle finit par s'y consacrer pleinement. Elle rédige alors son 1er roman, un roman d’amour historique, intitulé Where Roses Grow Wild, publié sous le pseudonyme de Patricia Cabot en 1998, malheureusement pas traduit en français. Par la suite, elle utilise ce pseudonyme pour signer d’autres romans d’amour tels que ‘L’étoile de Jaïpur qui sera publié aux USA en 1999 et en France en 2005 dans la collection Aventures et Passions. Elle a également écrit des romans sous le nom de plume de "Jenny Carroll’. Meg Cabot est l’auteur d’une quarantaine de romans pour adolescents et adultes, dont beaucoup sont devenus best-sellers, traduits dans 37 pays et vendus à plus de cinq millions d’exemplaires. Elle a notamment connue un immense succès international avec sa série: Le journal d’une princesse,en plusieurs tomes, qui a déjà été adapté au cinéma par les studios Disney.
Meg Cabot partage désormais son temps entre New York et Key West, où elle vit avec son mari, qu’elle a épousé en 1993, ainsi qu’avec une chatte borgne, prénommée Henrietta.




une (irrésistible) envie de sucré




Résumé: Heather Wells, ex-lolita de la pop, ne veut plus être victime de la mode. Elle se sent très bien en jean. Et sa vie d’avant, elle n’en veut plus . Elle décroche un job dans une résidence d’étudiants où l’on ne s’ennuie vraiment pas: deux filles meurent coup sur coup. Heather est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre. Cela tombe bien car Cooper, le sublime garçon qui l’héberge dans sa sublime maison est détective. En plus, il se fiche qu’elle fasse du 46 ! Une nouvelle vie commence pour Heather ! Pour un peu, elle porterait même une robe…







Une (irrésistible) envie d'aimer




Résumé : Adieu paillettes, robes ultra-moulantes et talons aiguilles ! Heather Wells, ex-Lolita de la pop reconvertie en directrice adjointe de l'université de New York, est toujours aussi à l'aise dans ses baskets. Et plus que jamais folle amoureuse du beau, du sublime, du magnifique Cooper, détective et colocataire. Cooper, justement, est furieux qu'Heather mène seule l'enquête sur le meurtre de Lindsay Combs, la pom-pom girl sauvagement assassinée dans la résidence. Mais, fidèle à elle-même, Heather n'en fait qu'à sa guise. Imprudente et sexy, amoureuse et tête à claques, elle risque cette fois d'y laisser un peu plus que son ancienne garde-robe...




Essayez et laissez-moi un petit mot pour me dire ce que vous en pensez.
A bientôt...

lundi 24 juin 2013

Le château d'eau



Une créperie en altitude!

A Ploudalmézeau, en bretagne, il existe une créperie insolite, nichée tout en haut d'un château d'eau.






Le château d'eau de Ploudalmézeau dans le Finistère a été transformé en crêperie avec vue imprenable à 360° sur la côte de légendes. Mis en service en 1979, d'une capacité de 1000 m3, le château d'eau dessert Ploudalmezeau, Portsall et comprend une vaste salle panoramique. Située à 50 m du sol et 116 m au dessus du niveau de la mer, cette salle panoramique offre une vue unique sur la mer et sur l'arrière pays. On y accède par un ascenceur ou 283 marches en colimaçon a l'intérieur même du chateau d'eau.  A l'extérieur, une terrasse vous permet de visiter sans danger : une coupole de sécurité vous protège. Vous pouvez faire le tour complet et malgré un vent assez vif, vous ne regrettez pas; c'est si beau vu d'en haut.












Si vous passez vos vacances en bretagne, n'hésitez pas à aller manger
une bonne crépe à 50m du sol,
vous verrez, on y mange très bien... et quelle vue!





dimanche 23 juin 2013

Jean Anglade

photo empruntée au site "Babélio.com"
Jean Anglade est né à Thiers, en Auvergne le 18/03/1915 d'une mère domestique et d'un père ouvrier maçon.
Formé à l'École normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand, il enseigne et devient professeur de lettres, puis pendant 4 ans, il fera son service militaire.
En 1947, il décroche une agrégation d'italien qui l'envoie à Tunis, Gap, puis à Clemont-Ferrand. En même temps que son métier d'enseignant, il publie des romans en tout genre. Il a trente-sept ans lorsqu'il publie son premier roman, Le chien du Seigneur. Son neuvième ouvrage, Une pomme oubliée(1969), est adapté pour la télévision.
Il a ainsi publié plus de 80 ouvrages consacrés la plupart du temps à son pays natal. Ce qui lui vaut le surnom de "Le Pagnol auvergnat". Il explore tous les genres : biographies (Blaise Pascal, Hervé Bazin), albums, poésie, théâtre, scénarios de films.
Jean Anglade a beaucoup voyagé et habite aujourd'hui près de Clermont-Ferrand.


Il est l'un des doyens du roman français. A 97 ans, il continue d'écrire…




Quelques-uns de ses livres qui m'ont particulièrement plu





Le semeur d'alphabets

Après quarante ans de bons et loyaux services comme correcteur-typographe au quotidien La Montagne, Romain Fougères a bien mérité sa retraite. Mais à 55 ans, ce pur Auvergnat, énergique et généreux, ne peut se résoudre au bricolage. Une association humanitaire lui offre alors l'occasion de transmettre son expérience et d'agir selon sa conscience : elle recherche un bénévole pour créer une imprimerie au Congo. Avant le grand départ, Romain se remémore son existence paisible, celle d'un enfant de la campagne qui a connu la guerre, puis la transformation de Clermont-Ferrand de cité provinciale en métropole régionale, et qui, aujourd'hui, se prépare à l'aventure qui va couronner sa vie...






Le saintier

Les saintiers ou fondeurs de cloches - exerçaient jadis une profession itinérante, puisqu'ils la pratiquaient le plus souvent au pied même du clocher auquel ils devaient fournir " la voix de bronze qui appelle les anges ". 
Voici l'histoire romancée d'une dynastie de saintiers-agriculteurs établie à Viverols, en Auvergne. L'un d'eux, Pardoux Mosnier, connaîtra un destin extraordinaire. D'abord, lors de son tour de France de compagnon, puis sur la route qui le conduira jusqu'à Moscou pour créer, sur l'invitation de Pierre le Grand,  Czar Kolokol, l'Impératrice des Cloches, qui se trouve aujourd'hui encore, en exposition sur un socle dans la cour du Kremlin. La plus grosse cloche au monde avec ses deux cent dix-huit tonnes ! 
Mais, en 1738, cette dynastie cesse soudainement son activité. Pour quelles raisons ? On le découvrira dans ce récit plein d'action, de prouesses et d'amours.


Les ventres jaunes

Les ventres jaunes, fierté de l'artisanat auvergnat, ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. 'Mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme', les émouleurs s'épuisaient seize heures durant, dans des ateliers insalubres. Leur travail pénible mettait à rude épreuve leur santé : rhumatismes, poitrine creuse, inflammation des yeux. Et pourtant ces hommes aimaient profondément leur métier et en tiraient de nombreuses satisfactions. Au quotidien, l'ambiance était joyeuse, solidaire, masculine, tendance libertaire qui se moquait bien des lois et de la République ! Maurice Pitelet, dit "Tchoucossa", appartient à cette truculente société. Marié à Hortense, une fille de la campagne qui lui a donné trois beaux garçons, Jacques, Emile et Vincent, Maurice s'enorgueillit d'appartenir à l'aristocratie de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911, s'égrènent les années laborieuses de cette Famille attanchante, avec ses  coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques. 
Les ventres jaunes ont légué à l’Auvergne l’un de ses plus beaux emblèmes : le laguiole.


La soupe à la fourchette

Adrien Rouffiat n'en croyait pas ses yeux ! Ce samedi 12 juin 1943, lorsque ses grands-parents avaient attelé l'âne Batistou pour descendre à la ville chercher un petit réfugié marseillais, il s'était réjoui à l'idée d'avoir bientôt un compagnon de jeu. Et voilà qu'au lieu d'un garçon, on lui ramenait une fille ! Une drôlette de neuf ans, maigrichonne, maniérée, qui causait avec un drôle d'accent et portait un nom impossible : Zenaïde Pujol ! Mais peu à peu le petit paysan auvergnat se laisse apprivoiser par la jolie citadine. C'est ainsi, l'amitié ne se commande pas. Et l'amour encore moins... Et bientôt, les deux enfants prient ensemble pour que la guerre ne finisse jamais... A travers cette belle histoire d'amour, tendre et fragile comme l'enfance, Jean Anglade nous entraîne à la découverte de sa terre natale, l'Auvergne, avec ses montagnes, ses coutumes, son langage. Un grand roman du terroir, vivant et chaleureux.





Il y en a bien d'autres...
J'ai mis ici le résumé des 4 derniers romans que j'ai lu de cet auteur car je les ai vraiment appréciés. Et vous ? lesquels vous ont le plus plu ? 
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires...
Merci!





Montage créé avec bloggif