Libellés

samedi 1 juin 2013

Le fort de Shoenenbourg

Verrouillant énergiquement l'Alsace du nord, le fort de Shoenenbourg est celui de la ligne Maginot qui a le plus combattu durant la seconde guerre mondiale. De septembre 1939 à juin 1940, il tira 15792 obus de 75 mm, 682 obus de 81 mm, 723 obus de 120mm  soit 17197 obus en 10 mois. Durant la même période, il reçut 56 obus de 420mm, 33 obus de 280mm, 160 bombes d'avions et 3000  obus de 150mm et 105mm.

Le 14 juin 1940 s'est tenu au fort de Shoenenbourg un conseil de guerre où il a été décidé de résister sur place dans l'esprit de la devise "on ne passe pas". L'équipage ne se rendit que le 1er juillet 1940, uniquement sur ordre du haut commandement français, soit 6 jours après l'armistice. 


Fort de Shoenenbourg en coupe





Les magasins de la cuisine et la cuisine :
Ici étaient stockés des provisions qui permettaient de tenir 3 mois sans ravitaillement de l’extérieur. Ces provisions se révélèrent utiles au cours des derniers jours de la campagne 1939/1940, la proximité de l’ennemi ayant interrompu l’approvisionnement en produits frais.
Dans cette cuisine étaient préparés les repas pour les 600 soldats et sous-officiers du Schoenenbourg (il existe aussi une cuisine pour les officiers).






 L'atelier de réparation électro-mécanique 





La sous-station traction : 
Sa fonction est la transformation du courant distribué habituellement sous 440 volts en 600 volts continus. Cette tension était nécessaire à l’alimentation du train électrique. 



Les citernes de refroidissement : 
La citerne peinte en bleu est un des quatre réservoirs contenant l’eau nécessaire au refroidissement des groupes électrogènes. 




La salle des groupes électrogènes :
Ces quatre groupes électrogènes pouvaient à tout moment être mis en marche pour pallier à une défaillance de l’alimentation électrique extérieure.




La ventilation et la salles des filtres
Au moyen de ventilateurs, l’air du dehors était aspiré depuis l’entrée des hommes. D'autres conduits évacuaient l’air vicié et les gaz d’échappement des moteurs.
On pouvait filtrer l’air extérieur grâce à une batterie de 28 filtres, les volumineux cylindres rouges. A l’intérieur de ceux-ci sont disposées en alternance des couches de charbon actif et de papier filtrant. 




Chambre pour sous-officiers



Chambre pour officiers



La cuisine des officiers :
Petite cuisine où l’on préparait les plats des officiers. Ici logeait le capitaine GROS, major d’ouvrage. 




Le bureau de l'intendant




Les locaux pour dortoir troupe
Un des quatre dortoirs, pièce au confort sommaire, où 36 soldats se partageaient ces lits à trois étages. 






la chambre du commandant:







Quatre douches servaient à la décontamination des victimes de gaz de combat, 
les lavabos collectifs servaient à la toilette aussi bien qu’à laver le linge.





l’infirmerie,
avec sa chambre pour malades, son local à produits pharmaceutiques, la salle des blessés.











L'issue de secours secrète

Première phase : la partie supérieure du puits est remplie de gravier et il est impossible de sortir. Impossible aussi d’y entrer pour l’adversaire qui aurait découvert l’orifice camouflé. 


Seconde phase : 
La situation est critique et il faut évacuer le fort. Par l’ouverture du plancher rabattable, le gravier tombe dans le bas du puits arrière. On peut alors escalader la partie supérieure du puits au moyen d’échelons métalliques et parvenir ainsi à l’extérieur. 


Postes de commandement de l'artillerie et de l'infanterie
Cinq téléphonistes recevaient les indications des observateurs extérieurs, dont le plus éloigné était distant de 9 km (observatoire de Hatten). Les renseignements étaient exploités dans cette salle, nommée «Service de renseignement de l’artillerie». 




Le central téléphonique




Les munitions :
Dans ce magasin est visible une partie des casiers métalliques garnis, en 1939/1940, d’obus de calibre 75 mm. Chaque casier pouvait contenir 50 de ces obus. 


La tourelle du bloc 3 :


un canon en exposition



Peinture murale de la cuisine 



Les tunnels

 






Si vous avez aimé cette visite virtuelle,  je vous invite à visiter ce fort, magnifiquement restauré par des bénévoles. 


                              Si vous avez des commentaires, n'hésitez-pas.  Merci.



lundi 27 mai 2013

Le village de Saint Sauvant

"Le petit Rocamadour Charentais"




Le village de Saint Sauvant est surnommé le Rocamadour charentais, son éperon rocheux et sa physionomie escarpée en font un site pittoresque .

Cet adorable petit village se situe à mi-chemin entre Cognac et Saintes, aux abords de La Chapelle des Pots, de Saint-Césaire et du Paléosite.

Installé sur la falaise, il domine fièrement la campagne saintongeaise et particulièrement la vallée du Coran, (déviation linguistique de "courant" pour le ruisseau). 
Ce village était jusqu'au XIXème réputé pour sa vigne, ses vaches laitières et ses foires.

Ce tout petit village de 517 habitants possède un patrimoine historique et naturel remarquable.  L'église Saint Sylvain aux allures fortifiées du XIIème siècle, est dotée d'un clocher carré à 3 niveaux et couvert d'une coupole. A l'intérieur un magnifique retable baroque orne le choeur de l'église. En sortant, vous remarquerez les sarcophages carolingiens.

Au coeur du village, s'appuyant contre la falaise, s'élève une tour, de 8 mètres de côté datée du XIVème et XVème siècles. Elle semble être le dernier vestige d'un château, stratégiquement situé sur la vallée du Coran.

Vous aurez plaisir également à découvrir aux alentours les fontaines et lavoirs qui bordent les chemins... 














































Si vous passer dans le coin, arrêtez-vous et prenez le temps de parcourir ses rues étroites, entrez dans l'église, savourez la tranquillité de ce village plein de charme...