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vendredi 14 juin 2013

Marie -Paul Armand

Le cri du héron

Marie-Paul Armand est née à Leforest, un petit village du Pas-de-Calais. Elle fut éléve au lycée de Douai et après des études universitaires à la faculté de Lille, elle enseigne les mathématiques pendant dix ans. Elle démissionne pour se consacrer à l'écriture. D'abord des histoires pour enfants, puis paraît en 1985 son premier roman, La Poussière des corons, écrit à la mémoire de son grand-père qui fut mineur et pour lequel elle reçoit le prix Claude-Farrère.
Le succès vient ensuite se confirmer, roman aprés roman, avec Le Vent de la haine en 1987, Le Pain rouge en 1989, les trois tomes de La Courée - La Courée, Louise et Benoît de 1990 à 1992, La Maîtresse d'école en 1995, La Cense aux alouettes en1997, Nouvelles du Nord en 1998 et L'Enfance perdue en 1999, Un bouquet de dentelle en 2001, Au bonheur du matin en 2003 et enfin, Le cri du Héron en 2004.
Marie-Paul Armand ne cesse de témoigner de son attachement pour sa région natale. Dans tous ses romans, elle décrit avec talent et générosité la vie des " petites gens " du Nord. Son public, séduit, est de plus en plus fidèle. Elle est considérée comme l'un des meilleurs auteurs régionalistes actuels. Elle décédera en octobre 2011.



                                    
   
                             
    Un ami m'a prêté ce livre, un recueil de 6 nouvelles, un pur délice! Je l'ai lu en 3 jours. Sous la plume de marie-Paul Armand, chaque histoire vous emporte dans son univers, le style est fluide, sans emphase et les thèmes abordés, l'amour, la haine, les enfants, passionnants. Chacune d'elles ressemblent au quotidien, des personnages simples et attachants, troublants comme cette femme dont la soeur Aurore, qui a toujours été la préférée de leur mère, égoïste et jalouse lui en fera voir de toutes les couleurs ou ce père, qui, jusqu'à sa mort, ne pardonnera pas à son fils Michel d'aimer une allemande, ou encore cette jeune fille qui pour "respirer" décide de fuguer et s'aperçoit que les siens lui manquent finalement.....


Je vous invite à lire ce livre. Si vous aimez les livres vrais, authentiques, dans un cadre "régional", ici le nord de la France, alors, n'hésitez-pas et dites moi s'il vous a plu...

A bientôt!!!

mercredi 12 juin 2013

Le Lydia


Un grand bateau blanc de 90 m posé sur le sable,

 à Barcarès,  c'est le Lydia.
                                                                                             



Le Lydia, symbole de Port Barcarès.


A la fin des années 60, le gouvernement de Charles de Gaulle lance un vaste plan d'aménagement touristiques du littoral du Languedoc-Roussillon : la mission Racine.
Ce plan ambitieux inclut le littoral de Barcarès et Leucate, quasiment vierge.

 Les promoteurs immobiliers obtiennent le feu vert de la commune pour construire une nouvelle station balnéaire sur la bande de terre qui s'étire vers le Nord. Ils se demandent ce qui pourrait la différencier des autres villes du bord de mer. Ils choisissent le Lydia, un ancien navire de croisière, qu'ils ensablent. Il est le premier bâtiment de la côte. Autour de lui, les immeubles sortent de terre puis les résidences plus modestes pour arriver à la station que l'on connaît aujourd'hui.





Mais d'où provient ce "paquebot des sables", seul exemplaire au monde d'un navire volontairement ensablé ? 
Il voit le jour au Danemark dans les chantiers navals Burmeister et Wainpour pour le compte de l'armement de l'Australien Adelaïde Stemship Company Ltd. Sa mise à l'eau a lieu en juin 1931. Il s'appelle alors Moonta (nom d'une petite ville du sud de l'Australie située sur la presqu'île d'York) et navigue à la vitesse de 14 noeuds. 

 Construit pour effectuer des croisières, il sillonne les eaux australiennes jusqu'en 1955. 
La compagnie grecque Hellenic mediterranean lines l'achète, double sa capacité en passagers, de 140 à 280 places et le peint en blanc. Il va assurer la ligne Beyrouth-Marseille et prend le nom qu'il ne quittera plus, le Lydia.




Désarmé en 1967, il est revendu à la SEMETA dont le président, Gaston Pams, 
cherchait un symbole fort pour marquer la naissance des futures stations balnéaires du Barcarès  et de Leucate. 
Dimanche 11 juin 1967, la fin du voyage.  l'ensablement définitif du paquebot prendra trois semaines et attirera de nombreux touristes.


Ensablé, il devient le 1er bâtiment de la côte. Il sera revendu en 
1974 à un groupe japonais qui y construit une discothèque et un casino. 









Puis il passera au groupe "Partouche" qui relance le casino.


Le 25 juin 2011, le paquebot appartiendra officiellement à la commune,
l'annexe de l'office de tourisme y prendra place
le public pourra le visiter et découvrir les différentes expositions consacrées à son histoire. 


Si vous passez par Barcarès, allez le visiter...


L'arrivée du Lydia, le 11 juin 1967, magnifique documentaire
www.youtube.com/watch?v=qUDV5sFQuY8‎












Vue sur Barcarès et au loin Port Leucate

En 2012, Le Lydia tenait en son sein une exposition contant son histoire, cette année, une nouvelle exposition "Pais d'Aqui", des photos de la région, des vues d'avion, est proposée au public.

J'ajoute quelques photos de ce magnifique paquebot (prises en août 2013) qui malheureusement se dégrade mais que l'on peut encore visiter...















Le hasard a donné un destin unique à ce paquebot retiré de la navigation.



Bonne journée à vous

lundi 10 juin 2013

Bavarois aux fraises

Le prince Metternich-Winneburg, ministre des Affaires Étrangères de l’empire des Habsbourg demande à son chef-pâtissier Franz Sacher une douceur sans pareil pour flatter les palais…. Après quelques tentatives, Sacher mélange toutes sortes d’ingrédients et crée un gâteau chocolaté fourré à la gelée d’abricots et glacé au chocolat. C’est la première version du « BAVAROIS des HABSBOURG », ou « SACHERTORTE »


ma recette :

1 cercle à gateau de 24 cm
24 boudoirs

Pour la mousse :



  • 500 g de fraises
  • 4 cl de jus de citron
  • 150 g de sucre en poudre
  • 5 feuilles de gélatine ou un sachet d'agar-agar
  • 40 cl de crème entière liquide très froide


  • Pour le nappage :



  • 150 gr de fraises
  • 30 gr de sucre glace
  • 1 feuille de gélatine 
  • 2 gouttes de colorant alimentaire rouge


  • Mettre un saladier au frais (pour la chantilly)

    Poser le cercle sur un plat à gateau et disposer des boudoirs coupés en deux tout autour du cercle puis au fond, à plat
    Mettre à ramollir la gélatine dans un bol d'eau froide pendant quelques minutes. 
    Laver les fraises, les équetter
    Mixer les fraises avec le jus de citron et le sucre.
    Prélever 5 cuillères à soupe de ce coulis
    Mettre à chauffer sans bouillir,  incorporer la gélatine essorée
    Ajouter ce mélange au coulis de fraises
    Fouetter la crème trés froide en chantilly dans un récipient également très froid
    Incorporer la chantilly délicatement au coulis de fraises à l'aide d'une spatule
    Verser cette préparation sur les boudoirs

    Réserver au frais pendant au moins 6 heures.

    Pour le nappage,
    Mettre à ramollir la gélatine dans un bol d’eau froide.
    Mixer les fraises avec le sucre et filtrez pour enlever les petits grains
    Mettre à chauffer le coulis sans bouillir et y ajouter la gélatine essorée 

    Remuer pour bien dissoudre la gélatine
    Laisser tiédir puis napper le bavarois à l'aide d'une spatule.

    Réserver au frais encore 1 heure supplémentaire pour permettre la gélification.

    Retirer le cercle délicatement.



    Régalez-vous!!!




    dimanche 9 juin 2013

    Madeleine Chapsal

    Née à Paris le 01/09/1925, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet, Madeleine Chapsal se maria avec Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1945, participa à la création de L'Express avec lui et Françoise Giroud, puis elle divorça en 1960, mais elle est restée toujours très proche de JJSS. Au début des années 70, elle est renvoyée de « L'Express » par le rédacteur en chef.
    C'est après une tentative de suicide qu'elle écrit son premier roman, "La Maison de Jade" qui remporte un énorme succès et la fait connaître en tant qu'écrivain.

    Elle est l'auteur de 87 ouvrages.

    J'apprécie particulièrement Madeleine Chapsal.J'ai lu quelques uns de ses romans et je souhaite partager cette bouleversante histoire avec vous.

    Deux femmes en vue
    Date de parution : 10/10/01
    Editeur : Fayard




    Enfin parvenues au sommet de leur réussite, l'une en tant qu'écrivain, l'autre à la tête de sa maison de couture, Léonore Duval et Georgine Mallet sont, depuis longtemps, amies intimes. Vivant à Paris dans le même quartier, elles se voient et se téléphonent presque tous les jours pour se raconter leur passé, leur présent, s'amusant ensemble de ce qui leur arrive. Tout change si vite autour d'elles ! Alors, que pourrait-il encore leur arriver, à elles qui ont tout eu, à ce qu'il semble ? Un homme. Ce sera Nicolas Charpentier, plus jeune qu'elles. D'abord séduit par Léonore, il succombe également au charme de Georgine, pour bientôt ne plus savoir laquelle préférer : le voici, à son corps défendant, avec deux femmes en vue ! Et d'autant plus en vue qu'elles sont toutes deux célèbres. L'amitié des deux femmes va-t-elle survivre à ce cyclone ?