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dimanche 23 juin 2013

Jean Anglade

photo empruntée au site "Babélio.com"
Jean Anglade est né à Thiers, en Auvergne le 18/03/1915 d'une mère domestique et d'un père ouvrier maçon.
Formé à l'École normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand, il enseigne et devient professeur de lettres, puis pendant 4 ans, il fera son service militaire.
En 1947, il décroche une agrégation d'italien qui l'envoie à Tunis, Gap, puis à Clemont-Ferrand. En même temps que son métier d'enseignant, il publie des romans en tout genre. Il a trente-sept ans lorsqu'il publie son premier roman, Le chien du Seigneur. Son neuvième ouvrage, Une pomme oubliée(1969), est adapté pour la télévision.
Il a ainsi publié plus de 80 ouvrages consacrés la plupart du temps à son pays natal. Ce qui lui vaut le surnom de "Le Pagnol auvergnat". Il explore tous les genres : biographies (Blaise Pascal, Hervé Bazin), albums, poésie, théâtre, scénarios de films.
Jean Anglade a beaucoup voyagé et habite aujourd'hui près de Clermont-Ferrand.


Il est l'un des doyens du roman français. A 97 ans, il continue d'écrire…




Quelques-uns de ses livres qui m'ont particulièrement plu





Le semeur d'alphabets

Après quarante ans de bons et loyaux services comme correcteur-typographe au quotidien La Montagne, Romain Fougères a bien mérité sa retraite. Mais à 55 ans, ce pur Auvergnat, énergique et généreux, ne peut se résoudre au bricolage. Une association humanitaire lui offre alors l'occasion de transmettre son expérience et d'agir selon sa conscience : elle recherche un bénévole pour créer une imprimerie au Congo. Avant le grand départ, Romain se remémore son existence paisible, celle d'un enfant de la campagne qui a connu la guerre, puis la transformation de Clermont-Ferrand de cité provinciale en métropole régionale, et qui, aujourd'hui, se prépare à l'aventure qui va couronner sa vie...






Le saintier

Les saintiers ou fondeurs de cloches - exerçaient jadis une profession itinérante, puisqu'ils la pratiquaient le plus souvent au pied même du clocher auquel ils devaient fournir " la voix de bronze qui appelle les anges ". 
Voici l'histoire romancée d'une dynastie de saintiers-agriculteurs établie à Viverols, en Auvergne. L'un d'eux, Pardoux Mosnier, connaîtra un destin extraordinaire. D'abord, lors de son tour de France de compagnon, puis sur la route qui le conduira jusqu'à Moscou pour créer, sur l'invitation de Pierre le Grand,  Czar Kolokol, l'Impératrice des Cloches, qui se trouve aujourd'hui encore, en exposition sur un socle dans la cour du Kremlin. La plus grosse cloche au monde avec ses deux cent dix-huit tonnes ! 
Mais, en 1738, cette dynastie cesse soudainement son activité. Pour quelles raisons ? On le découvrira dans ce récit plein d'action, de prouesses et d'amours.


Les ventres jaunes

Les ventres jaunes, fierté de l'artisanat auvergnat, ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. 'Mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme', les émouleurs s'épuisaient seize heures durant, dans des ateliers insalubres. Leur travail pénible mettait à rude épreuve leur santé : rhumatismes, poitrine creuse, inflammation des yeux. Et pourtant ces hommes aimaient profondément leur métier et en tiraient de nombreuses satisfactions. Au quotidien, l'ambiance était joyeuse, solidaire, masculine, tendance libertaire qui se moquait bien des lois et de la République ! Maurice Pitelet, dit "Tchoucossa", appartient à cette truculente société. Marié à Hortense, une fille de la campagne qui lui a donné trois beaux garçons, Jacques, Emile et Vincent, Maurice s'enorgueillit d'appartenir à l'aristocratie de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911, s'égrènent les années laborieuses de cette Famille attanchante, avec ses  coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques. 
Les ventres jaunes ont légué à l’Auvergne l’un de ses plus beaux emblèmes : le laguiole.


La soupe à la fourchette

Adrien Rouffiat n'en croyait pas ses yeux ! Ce samedi 12 juin 1943, lorsque ses grands-parents avaient attelé l'âne Batistou pour descendre à la ville chercher un petit réfugié marseillais, il s'était réjoui à l'idée d'avoir bientôt un compagnon de jeu. Et voilà qu'au lieu d'un garçon, on lui ramenait une fille ! Une drôlette de neuf ans, maigrichonne, maniérée, qui causait avec un drôle d'accent et portait un nom impossible : Zenaïde Pujol ! Mais peu à peu le petit paysan auvergnat se laisse apprivoiser par la jolie citadine. C'est ainsi, l'amitié ne se commande pas. Et l'amour encore moins... Et bientôt, les deux enfants prient ensemble pour que la guerre ne finisse jamais... A travers cette belle histoire d'amour, tendre et fragile comme l'enfance, Jean Anglade nous entraîne à la découverte de sa terre natale, l'Auvergne, avec ses montagnes, ses coutumes, son langage. Un grand roman du terroir, vivant et chaleureux.





Il y en a bien d'autres...
J'ai mis ici le résumé des 4 derniers romans que j'ai lu de cet auteur car je les ai vraiment appréciés. Et vous ? lesquels vous ont le plus plu ? 
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires...
Merci!





Montage créé avec bloggif

1 commentaire:

Et vous, qu'en pensez-vous ?